Présentation d'une propriété de l'Institut de France :

LA MAISON DE MONET

maison monet

Dans l’intimité de l’artiste

Lieu : Entre Normandie et Vexin, au pied d’une colline de prés et de bois

84 rue Claude-Monet

27620 GIVERNY

À 3 km de Vernon

À 79 km de Paris

www.claude-monet-giverny.fr

Histoire

Le destin du village de Giverny, dont le nom est associé aujourd’hui à celui de Claude Monet, aurait été, sans nul doute très différent, si le peintre ne s’y était promené un jour de 1883, flânant à la recherche d’un motif ou d’un paysage, et découvrant cet ancien pressoir qui deviendra sa maison, son sanctuaire.

Claude Monet a alors 43 ans. Les vicissitudes de la condition d’artiste ne l’ont pas épargné. La mort de sa première femme, des années d’errance et de misère ont pesé sur sa vie. Il  va trouver à Giverny son « point d’ancrage », qui lui permettra de poursuivre son œuvre et d’entrer dans l’histoire de l’art. Il vivra, jusqu’à sa mort en 1926, dans cette maison au crépi rose, entourée de ses éblouissants jardins, sans cesse renouvelés et embellis.

Au décès de Monet, son fils Michel hérite l’ensemble de ses biens. La maison sera habitée par sa demi-sœur, Blanche Hoschédé-Monet, jusqu’en 1947. À partir de cette date, peu attiré par la propriété, Michel va laisser la demeure familiale  sombrer dans l’oubli et le sommeil. À sa mort en 1966, elle est à l’abandon. Sans héritier, il en a fait don à l’Académie des Beaux-Arts.

Faute de moyens,  Jacques Carlu, nommé conservateur par l’Académie dont il est l’un des membres,  ne pourra entreprendre une véritable restauration. C’est en 1977, par la nomination de Gérald Van Der Kemp, auréolé de sa réputation de « sauveur » de Versailles, que la propriété de Giverny va sortir de la désolation. Aidé de son épouse, Florence, il va faire appel à des mécènes, notamment américains, que le nom de Monet, premier des impressionnistes, fait toujours rêver. Le Conseil général de l’Eure fera le reste. Le sauvetage peut commencer : il sera exemplaire.

Gérald Van Der Kemp, aidé du jardinier Gilbert Vahé, va faire renaître les jardins, retrouver les essences et les fleurs. Les intérieurs vont faire l’objet d’un minutieux travail de reconstitution scénographique qui se poursuit aujourd’hui, et qui nous fait partager l’intimité du maître et de sa famille.

Ouvert au public depuis 1980, le succès est immédiat. Chaque année des milliers de visiteurs empruntent le même chemin que suivaient les amis de Monet, pour y retrouver la vie simple et protégée d’un grand artiste.

En 1966, par la volonté de Michel Monet, fils cadet du peintre, la maison, les ateliers et les jardins sont légués à l’Académie des Beaux-Arts. Le 1er Juin 1980 est créée la fondation Claude Monet qui développe et diffuse dans le monde entier la présence de l’artiste.

Inscrite aux monuments historiques depuis 1976, la propriété a reçu les labels « Maisons des Illustres » et « Jardin remarquable ».

À voir   

La maison 

            Au rez-de-chaussée :

  • Le « salon bleu », « l’épicerie ».
  • Le salon-atelier et les toiles du maître (reproductions).
  • La salle à manger, chrome clair, rehaussé de moulure en chrome pur.
  • La cuisine de carreaux bleus en faïence de Rouen.
  • La collection unique d’estampes.

            A l’étage :

  • La chambre de Monet.
  • La chambre d’Alice.
  • La chambre de Blanche Hoschedé-Monet, « l’ange bleu ».

Le jardin

  • Le clos normand aux floraisons triomphantes :

Tulipes, azalées, iris, roses, pivoines, dahlias…

  • Le jardin d’eau, sérénité et harmonie :

                             Glycines, fougères japonaises, nymphéas…

Aux alentours : Le village de Giverny, les coteaux normands, la vallée de la Seine, les falaises de craie blanche, la ville de Vernon, les villages de Vétheuil et de La Roche-Guyon…